Lolita Foster, the beginning.

✿ You are the only exception

Nom et prénom(s) → Lolita (Lolie) Foster.
Âge → 24 ans.
Nationalités et origines → Américaine, américaine, née au Tennessee.
Occupations → Peste, serveuse, et stripteaseuse à ses heures.
Statut social → Célibataire, mais les hommes elle les mange.




✿ Maybe we know each others


Alors on se délecte, on mange, on baise, on rigole, on pleure, on aime et on déteste ... Ah et on danse aussi, dieu qu'est ce qu'on danse. Nous sommes un groupe de pétasse, et nous n'y pouvons rien. C'est une question de choix, tout connement.

Rectification; Elles baisent. Elles pleurent. Elles rient aux éclats. Elles aiment, ces connes. Je danse.

Je danse pour ma vie, et pour mon cœur. Je danse pour mon âme, et pour les rêves de cet homme qui à du mal à assumer tout ces choix, celui qui s'assoit tous les soirs, rien que pour me regarder moi. Je danse pour mon père, et lui prouver que ma perfection n'existe pas. Je danse pour mon visage, qu'on compare trop souvent à celui d'une poupée.

Je danse pour cette femme dont le mari réussit à continuer simplement parce qu'il voit mes courbes s'animer.
Qu'on ne me dise pas folle, parce que je crois ne pas l'être, non. Lorsque je dis que je danse pour ma vie, rien n'est plus vrai. Parce que c'est ce que je sais faire le mieux. Danser. Parce qu'ils disent tous que ; C'est sur, j'étais faite pour ça.

Non, je me reprends, je ne suis pas une pétasse moi. Je ne suis pas de celle qui donne du plaisir pour un joli paquet de billet. Je leur donne des rêves et des fantasmes en enlevant mes habits, qu'on ne confonde pas.

Elle soupire à nouveau, leur belle diseuse de rêves, s'ils savaient que je n'en suis pas une vraie. Remettant de la poudre sur ma paupière gauche, je prends le temps d'un ralenti perfide pour repasser sans arrêter en appuyant de plus en plus fort ... Sans comprendre pourquoi. Dans quelques secondes, tout commencera. Et je le sais.

Je n'ai même plus de monter d'adrénaline, je n'en ai plus besoin. Je sais ce que je dois faire. Chaque soir un numéro différent. Un pour chaque jour de la semaine, et des spéciaux pour le samedi soir. C'est un samedi ce soir, et je suis reine des milles et une nuit.

Déguisée en habits courts et perlés, je pince une dernière fois mes lèvres afin d'étaler mon rouge. Me levant, j'entends déjà le bruit de mes talons, trop hauts, claquant sur le sol. Je l'entends déjà, parce que je le connais par cœur. Se focaliser sur des petits sons, pour ne pas sombrer totalement.

Parce que le pathétisme de la situation me brûle les entrailles, je pourrais le vomir, si on me le demandait. Les premiers accords de la musique commence. J'imagine les lumières s'éteindrent, et la salle se taire. Comme elle le fait à chaque fois. Et puis voilà, tout change, tout s'anime. Le spot principal se braque sur l'endroit où je dois arriver. Et comme si le timing était réglé à la perfection ... J'entre en scène.

Et même si je finirais nue, et même si personne ne remarquera que réellement je n'existe pas. La seule chose dont il faut se souvenir, dans tout cette histoire c'est que Danser –Aimer- c'est vivre.



- Lolita, tu ne comprends donc pas ?


Bien sur que non, je ne comprenais pas, j'aurais crier si fort pour le faire comprendre que ça leur aurait fait exploser leurs tympans, à ces cons, mais je n'ai rien dis, n'ai pas crié, comme d'habitude, j'ai fermé les yeux, esquissé un sourire, et je suis sure que dans le fond, il savait déjà que je n'allais pas suivre les règles. Je n'ai jamais suivis les règles, alors ce n'était pas ce jour là que j'allais les suivre, pas pour quelques mots de docteurs complétement incompétents. Et puis, voyant que je ne réagissais toujours pas, ils se sont tournés vers mes parents, ma mère pleurait, et je la haïssais pour ça, du grand n'importe quoi maman, ce que tu faisais là. Mon père était aussi muet que moi, et je l'adorais juste parce qu'il faisait ça. Je me plaisais à penser que c'était un héros cet homme là, juste parce qu'il réussissait à me faire aimer des choses, et ça c'est sur, croyait moi, c'était un exploit.


- Monsieur Foster, c'est un miracle si elle va bien aujourd'hui.


J'ai soupiré, parce que j'en avais marre de l'entendre parler, je savais ce qu'il avait à dire, on me le répétait depuis des années, depuis toujours je crois, en réalité. Mais je n'avais pas pris au sérieux tout ce que les médecins avaient pu me dire, et j'ai continué à rire, à manger, et puis, bon sang, j'ai continué à vivre. Parce que même si j'avais toute les raisons de pleurer, j'ai choisis l'autre facette de la vie qui s'offrait à moi. J'étais malade oui, depuis le départ, je suis malade encore aujourd'hui, j'avais mal au cœur parfois, mais je n'en disais rien, parce que lorsque j'ai mal au cœur tout devient flou autour de moi, et les gens habillés en blanc me surveille comme si tout allait de travers ... Alors lorsque j'ai mal au cœur je ris, je ris comme je devrais pleurer, parce qu'il disent que tout est relié, et ils ne comprennent pas pourquoi, les crises d'épilepsie, le fatigue, et autre choses comme ça. Mais pas d'inquiétude, n'est ce pas, je vais bien moi.


C'est juste que je vais finir par mourir, si je ne m'arrête pas.

✿ The other side of the moon

Pseudo et prénom → Lilou / Lorenza.
Avatar → Amanda Seyfried
Appréciation du forum → J'aime, rafraichissant, je cherchais un nouveau forum depuis un bail, donc voilà.
Mot de la fin →

Bienvenue.

Amanda.